La Guilde des Mains Bleues
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Le faux-rhum des Guerriers à la main bleue !
 
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 Iron Maiden

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Amarth
apprenti paresseux
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Amarth


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Date d'inscription : 05/09/2008

Iron Maiden Empty
MessageSujet: Iron Maiden   Iron Maiden Icon_minitimeVen 5 Sep - 9:55

[bIron Maiden Maiden_2003

LINE UP

Steve Harris (Basse)
Bruce Dickinson (Chant)
Dave Murray (Guitare)
Adrain Smith (Guitare)
Jannick Gers (Guitare)
Nicko McBrain (Batterie)

Anciens membres:
Paul Di Anno (Chant)
Blaze Bailey (Chant)
Dennis Stratton (Guitare)
Clive Burr (Batterie)

BIOGRAPHIE

Les débuts

Iron Maiden a été formé vers le début des années 1975 par le bassiste Steve Harris, bientôt rejoint par Dave Murray, guitariste. Trente ans plus tard, ils sont devenus les piliers du groupe.

Durant les deux années qui suivent, le groupe change plusieurs fois de membres, excepté Harris et Murray, et joue des chansons influencées par Black Sabbath, UFO, Thin Lizzy ou Deep Purple. En 1978, le line-up est stabilisé par l'arrivée de Doug Sampson à la batterie et du chanteur Paul Di'Anno. Ce dernier apporte une attitude plus punk bien que la musique reste incontestablement heavy. Le groupe se forge une grande popularité au Royaume-Uni en parcourant tous les clubs du pays qui acceptent d'engager des formations de hard rock en pleine tempête punk. Les musiciens font la connaissance de Rod Smallwood, leur futur manager et "sixième membre" . En decembre 1978, le groupe enregistre enfin sa première démo, Soundhouse Tapes , éditée à 5000 exemplaires. Grâce au bouche à oreille, cette première galette s'arrache en quelques jours. En 1979, Clive Burr remplace Sampson et Dennis Stratton entre dans le line-up en tant que deuxième guitariste,un plus indispensable pour les compositions du groupe. Quelques mois plus tard, EMI, se basant sur le buzz autour des musiciens, les signe pour quatre albums. Ils entrent en studio et enregistrent leur premier vrai album, Iron Maiden qui prend aussitôt la 4e place du hit-parade britannique. Malgré une production très sommaire, on retrouve le meilleur de tout ce que le groupe peaufine depuis des années et des centaines de concerts ( Phantom Of The Opera, Remember Tomorrow, Iron Maiden, Prowler...). Invité à Top Of The Pop, Le quintette refuse de jouer "Running Free" en play back et devient le premier goupe à jouer "live" depuis les Who en 1972.

Bien établi à domicile, le groupe ouvre aux USA pour Judas Priest et en Europe pour Kiss, volant proprement la vedette à ces derniers. Puis, Stratton est remercié et remplacé par Adrian Smith, un ami d'enfance de Dave Murray. Sur la pochette du maxi "Sanctuary", Eddie poignarde Margaret Thatcher qui vient d'arracher une affiche annonçant un concert du groupe. La censure force l'illustrateur Dereck Riggs à rajouter un bandeau à sa victime pour la rendre moins reconnaissable. Pour le single suivant, "Woman In Uniform", la Dame de Fer a sa revanche. Cette fois c'est elle, placée en embuscade avec un fusil, qui attend la mascotte du groupe pour lui faire sa fête.

L'année d'après, le groupe sort Killers ( n°12 GB, n°70 US), leur 2ème album très attendu. Seules Killers, Prodigal son, Genghis Khan, Purgatory et Murders In The Rue Morgue sont de nouvelles compositions, le reste faisant déjà parti du répertoire rodé sur scène depuis la fin des 70's. Cette fois, le groupe a fait appel au producteur Martin Birch ( Deep Purple, Whitesnake, Black Sabbath...) pour un son bien plus clair et puissant. Iron Maiden entame sa première tournée mondiale, le Killers World Tour, qui mène le groupe pour la première fois de sa carrière au Japon suite à la tournée Européenne et américaine.

En septembre 1981, Di'Anno est renvoyé du groupe pour cause d'abus de drogues et de son rejet de tout projet de longue tournée. Il est remplacé par Bruce Dickinson ex-Samson, qui se démarque de son prédécesseur par une voix plus mélodique et variée. Une tournée italienne de 5 concerts a lieu à la mi-octobre 81 pour présenter le nouveau chanteur et ainsi briser la glace. Dès ses débuts, le chant de Bruce eu les effets escomptés: Iron Maiden sort The Number of the Beast le 22 mars 1982 et connaît avec cet album un succès international. L'album rafle la première position au Royaume-Uni et est certifié disque d'or aux USA( n°1 GB, n°33 US) . Aux États Unis, la réaction des milieux puritains contre la pochette "sataniste" du groupe lui vaut un bon coup de publicité. Les titres Number of the Beast, Run to the Hills et Hallowed be thy Name s'imposent comme des classiques absolus, incontournables des rappels en concert. "NOTB" est considéré par plusieurs comme l'album fétiche d'Iron Maiden, l'incontournable. Le groupe amorce alors sa deuxième tournée mondiale, 179 shows devant 1 million de spectateurs, le quintette s'aventurant cette fois également en Australie. À la fin de la tournée, Burr doit quiter le groupe à cause de ses problèmes de santé. Son successeur s'appelle Nicko Mc Brain, batteur jazz de formation très technique mais également capable de cogner comme un sourd (et ex-membre du groupe français Trust). Iron Maiden se trouve ainsi sous sa meilleure formation qui restera inchangée jusqu'en 1990 et reste pour beaucoup de fans LE line up .

Golden Years

Contrairement à l'album précédent, enregistré sous pression, le quatrième disque est conçu aux Bahamas dans un pub converti en studio. Surtout, les relations se détendent entre Harris et Dickinson qui sur la précédente tournée avaient tendance à se disputer la première place sur scène, l'un pour garder son leadership, l'autre pour affirmer sa présence. Le résultat est à la hauteur des espérances. En 1983 paraît, "Piece Of Mind" ( n°3 GB, n°14 US), production léchée, parties de guitares ultra mélodiques, batteur virtuose, chanteur en état de grâce et compositeur-bassiste génial, tout est là. Le second single, "The Trooper", suffit à résumer l'impact de l'album au moment de sa sortie. Il est certifié disque de platine aux USA et en dépit d'une popularité encore relativement limitée chez l'Oncle Sam, le groupe décide d' y monter sa première tournée des grandes arènes en tête d'affiche. Pari risqué mais qui fonctionne et inaugure une ère de prospérité pour le quintette sur le Nouveau Monde.

Poursuivant un plan de carrière défini par Smallwood, le groupe ne s'accorde que quelques mois de repos avant de retrouver le chemin des studios et peaufiner son nouveau plan d'attaque: une tournée gigantesque de plus d'un an passant non seulement par les USA, le Japon, l'Europe de l'Ouest et l'Australie mais aussi l'Amérique du Sud et certains pays de l'URSS, ce qui est alors peu courant. Elle prévoit un calendrier fixe de 6 concerts par semaine (impensable de nos jours) dans les plus grandes salles et stades du monde, le déplacement d'une infrastructure énorme dont des décors inspirés de l'Égypte antique. Nom de la bête: "World Slavery Tour", du nom de l'album "Powerslave" ( n°2 GB, n°21 US) qui sort en 1984.Cette fois, c'est un raz de marée qui fait entrer Iron Maiden au panthéon du rock. Avalanche d'or et de platine, tournée triomphale, passage au festival Rock In Rio, tout çà ne serait rien sans le principal: un album abouti dont s'échappe un nouveau classique immortel,"2 minutes to midnight", mais aussi un véritable chef d'œuvre, l'épique "The Rime Of The Ancient Mariner" qui s'étale sur 13 minutes et sera joué pendant toute la tournée. Les 4 concerts de Long Beach Arena en Californie ( 50 000 spectateurs) sont enregistrés pour les besoins d'un album live. Paru en 1985, "Live After Death" ( n°2 GB, n°19 US) s'impose comme un témoignage historique de ce long périple. Bruce Dickinson sort éreinté de la tournée et ne participera pas à l'écriture du prochain disque.

Parvenu à un sommet de popularité, le groupe décide d'innover en rajoutant quelques touches électroniques à son nouvel opus, "Somewhere In Time" ( n°3 GB, n°11 US) qui abandonne l'antiquité des pharaons pour le monde futuriste de Blade Runner dont le thème servira d'introduction aux concerts de la prochaine tournée. Pour compenser l'effacement provisoire de Dickinson, Adrian Smith est appelé en renfort pour la composition. Il signe deux des morceaux majeurs de l'album, "Wasted Years" et "Stranger In A Strange Land" qui serviront tous les deux de singles. Même si il surprend certains fans, l'album connaît un succès équivalent au précédent et annonce déjà les évolutions du prochain. une nouvelle interminable tournée est mise en branle et occupe le groupe jusqu'à la mi-87.

L'année suivante, Iron Maiden atteint le point culminant de sa carrière avec "Seventh Son Of A Seventh Son" ( n°1 GB, n° 12 US), concept album magistral où le groupe croise metal et rock progressif . Il apparaît comme l'achèvement d'une évolution entamée dés le premièr album et qui a fait passer un modeste groupe de banlieusard londonien au statut de plus grand groupe de metal européen. 3 singles, "Can I PLay With Madness", "The Evil That Men Do" et "The Clairvoyant" se classent dans le Top Ten britannique. C'est le meilleur exemple de ce que peut donner la collaboration entre Harris, principal compositeur depuis les débuts et Smith et Dickinson dont l'implication s'est accrue avec le temps. En chauffe salle de la tournée US, on retrouve Megadeth puis Guns n' Roses. En Août, Iron Maiden est tête d'affiche de la plus grosse édition du festival Monsters Of Rock de Donington, véritable Mecque du metal devant 110 000 spectateurs. La journée est marquée par la mort de deux spectateurs pendant le set de Guns n' Roses.

A la fin de la tournée, Bruce Dickinson se lance dans son premier album solo avec à la guitare un certain Jannick Gers et part en tournée en solitaire. Début 1990, Adrian Smith est viré du groupe. La lassitude du guitariste est invoquée mais il semble bien que ce départ soit plus dû à la volonté de Steve Harris de reprendre le groupe en main le groupe et de revenir à un son plus basique. Entre temps, Gers est intronisé comme remplaçant de Smith. Iron Maiden sort un single initialement prévu pour l'album solo de Dickinson, "Bring your daughter To The Slaughter". Le titre est n°1 en Angleterre et figure sur la B.O de Freddie 5. Parallèlement, le groupe édite la collection "First Ten Years", une série de 10 doubles CD singles, correspondant à tous les 45 tours du quintette depuis ses débuts. Peu après sort l'album "No Prayer For The Dying" ( n°2 GB, n°17 US) qui marque une nette régression au niveau musical. Production médiocre, morceaux peu inspirés, ce nouvel opus est censé revenir à la simplicité des débuts pour tenir tête à la nouvelle génération. Au contraire, il donne au groupe un sacré coup de vieux.

Crise de maturité

Le groupe est alors conscient qu'il lui faut se ressaisir pour ne pas finir englouti comme une bonne partie des groupes des années 1980. Les temps changent, le grunge de Nirvana s'apprête à exploser et une nouvelle génération de groupes de metal, Metallica en tête s'affirme avec un son beaucoup plus moderne. Iron Maiden fait donc son grand retour en forme en 1992 avec "Fear Of The Dark" ( n°1 GB, n°12 US). Annoncé par un single furieux, "Be Quick Or Be Dead", il présente un groupe prêt à en découdre avec ses nouveaux concurrents. Malgré quelques déchets et une tendance à lorgner vers AC/DC ( "From Here To Eternity"), il présente 2 nouveaux classiques absolus, "Affraid To Shoot Strangers" et surtout "Fear Of The Dark" qui rejoint la cohorte des incontournables en concert. L'album s'écoule à 1 million d'exemplaires la semaine de sa sortie et met le joug à une nouvelle génération de fans. L'Eté suivant, le groupe est une nouvelle fois tête d'affiche des Monsters Of Rock dont la capacité est limitée à 75000 spectateurs pour des raisons de sécurité. La machine semble définitivement relancée mais...

Début 93, le groupe annonce la sortie d'un album live en deux parties, "A Real Live One" ( n°3 GB, n°106 US), consacré à la période 86-92 et "A Real Dead One" ( n°12 GB, n°140 US) à 80-84. C'est à ce moment que Dickinson annonce qu'il quitte la formation pour se consacrer à sa carrière solo. Malgré ce coup de tonnerre, le chanteur honore la deuxième partie de la tournée jusqu'à son terme. Le groupe clôt l'année avec un troisième album live, "Live At Donnington" ( n°23 GB) et l'avenir parait incertain.

L'année suivante, le groupe présente à la presse son nouveau chanteur, Blaze Bayley, ex- Wolfsbane, à la voix plus grave et moins typique des années 1980. Après une longue attente, "The X Factor" ( n°9 GB, n° 147 US) voit le jour en 1995. Album étrange et assez maladroit, il ne présente que peu de véritables réussites hormis " The Sign Of The Cross" et le speedé "Man On The Edge". Si le groupe maintient sa popularité sur le vieux continent, il perd complètement pied aux USA où l'alternatif et le néo punk ont succédé au grunge et momentanément enterré le metal classique. Lors de la tournée, on constate que la voix de Bayley ne s'adapte pas à certains des plus grands classiques du groupe. En 1996, Harris gère la conception du premier best of du groupe, "Best Of The Beast", qui sous son format 33 tours collector inclut les fameuses "Soundhouse Tapes". Un an plus tard, l'album "Virtual XI" ( n° 16 GB, n° 124 US) confirme le déclin du groupe. À ce stade, l'ancien n°1 du metal britannique semble condamné. L'avenir en décidera autrement.
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Amarth
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Amarth


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MessageSujet: Re: Iron Maiden   Iron Maiden Icon_minitimeVen 5 Sep - 9:56

(suite)
Le retour

En 1999, Bayley est congédié et Bruce Dickinson, échaudé par l'échec de sa carrière solo, fait son grand retour. Il est accompagné par Adrian Smith, sans que celà entraine le départ de Jannick Gers. Le groupe évoluera donc avec 3 guitaristes, chacun étant à la fois rythmique et soliste. Après un long séjour en studio, les 6 musiciens accouchent en 2000 de l'album du grand retour, "A Brave New World" ( n°7 GB, n° 39 US). On retrouve modernisés les éléments progressifs qui avaient fait la réussite des plus grands disques de la formation ( "Ghost Of The Navigator"). Les fans de la génération néo-metal adhèrent en masse et le groupe ressucite aux USA. La tournée permet de renouer avec les plus grandes salles et s'achève en 2001 en tête d'affiche du Rock In Rio devant 250000 spectateurs.

Désormais, le groupe enregistrera un album tous les 2 ou 3 ans, accompagné d'une tournée des stades de courte durée. Iron Maiden poursuit ainsi son retour en 2003 avec "Dance Of Death" ( n°2 GB, n° 18 US) et une nouvelle tête d'affiche à Donnington. Il est suivi d'un ènième live, "Death On The Road" ( n°22 GB), témoignage d'une tournée qui aura vu le groupe battre des records de vitesse pour la vente de billets. La formation entre d'ailleurs dans le club très fermé des groupes de hard rock à avoir rempli le Parc des Princes.

Le succès est total mais un événement marquant vient le perturber. Le groupe prend part au Ozzfest d'Ozzy Osbourne en tant que tête d'affiche le 20 août 2005 en banlieue de Los Angeles. Suite à un arrangement avec Sharon Osbourne, la foule se met à huer Iron Maiden et même à leur lancer des œufs. Bruce Dickinson y va alors d'un cinglant discours envers la conduite de Sharon. Celle-ci réplique, peu de temps après, en prétextant régler ses problèmes avec Dickinson. Ce malheureux incident ne change toutefois rien à la popularité du groupe. D'ailleurs, la veille de cet incident, ses membres groupe sont invités à laisser leurs empreintes de mains sur le Hollywood's Rock Walk du célèbre magasin de musique Guitar Center. Ils se retrouvent ainsi inscrit dans la légende au côté de plus de 160 autres groupes ou artistes célèbres comme par exemple AC/DC, Aerosmith, Alice Cooper, B.B. King, Black Sabbath, Kiss, Jimi Hendrix, Queen ou encore Van Halen, Yes, ZZ Top, etc.

En 2006, le groupe atteint de nouveaux sommets avec " A Matter Of Life And Death" ( n°4 Gb, n° 9 US), concept album très réussi autour de la guerre. Accueil unanime en passe de devenir tout simplement le plus gros succès du groupe, 26 ans après le premier album. Pour cette tournée, le groupe surprend le public, en jouant pour la première fois de son histoire l'intégralité du disque. Le show se termine avec seulement une poignée de vieux classiques (Hallowed be thy name, Fear of the dark ou Iron Maiden)... Une polémique se fait alors jour avec les fans qui lors de certains concerts brandissent des pancartes avec ce simple message: "Play classics !". A noter que Iron Maiden jouera en tête d'affiche au Desert Rock Festival de Dubaï le 9 mars 2007. Les autres groupes à l'affiche de ce festival seront The Prodigy, Stone Sour, In Flames, Mastodon, Children of Bodom... Resultat du succès du dernier album dans la région: n°2 en Arabie Saoudite. L'album se place à la même position en Inde, une première dans l'histoire du rock et là encore, une tournée est annoncée pour 2007: bel exemple de succès interculturel...

source : Wikipedia



DISCOGRAPHIE

Iron Maiden Ironmaiden

Iron Maiden - 1980

Premier album du groupe, déjà très fort, avec le premier chanteur Paul Di Anno... Sur cet album sorti peu après la vague punk, le groupe reprend des éléments de cette scène (l'énergie, l'agressivité, le chant assez gueulard de Di Anno qui est un chanteur punk justement), en les mêlant à une certaine sophistication propore au heavy metal balbutiant à l'époque, voire au rock progressif. L'album est assez varié, entre chansons courtes, très "rock" et rentre-dedans (Prowler, Running Free, Iron Maiden), "ballades" (Remember Tomorrow, Strange World), Instrumental (le sautillant Transylvania), morceau plus complexe et élaboré, "progressif" quoi (Phantom of the Opera). La production est encore assez médiocre, et ce n'est certainement ni le plus mélodique, ni le plus recherché, ni le plus riche de leur album, et pourtant, quel album! Tous les titres sont d'une formidable efficacité. Et puis surtout, il y a le fameux Prowler, et son riff génial, et là, tout est dit.

Iron Maiden Killers

Killers - 1981

Album dans la veine de son prédécesseur, mais que j'aime moins. Je trouve les morceaux moins inspirés, moins accrocheurs. Reste des classiques comme Wrathchild, et le très bon morceau titre.

Iron Maiden Numberofthebeast

The Number of the Beast - 1982

Cet album est un des plus grands classiques du group, et certainement son album le plus connu. Paul Di Anno est remercié pour ses excès de boisson, et remplacé par Bruce Dickinson, au chant moins "punk" et plus "lyrique". Grâce à lui, Iron Maiden va pouvoir décoller et prendre une autre dimension. On a en effet le droit à un album plus recherché et sophistiqué que ses prédécesseurs. Cette tendance ira d'ailleurs en augmentant à chaque album jusqu'au splendide Seventh Son of a Seventh Son (j'y reviendrai). Cet album possède quelques morceaux anecdotiques (Invaders, Gagland, Total Eclipse) qui ne doivent cependant pas faire oublier les merveilles quon y trouve : la splendide semi-ballade Children of the Damned, commençant calmement pour se finir en furie, les très bons The Prisoner et 22, Acacia Avenue, le super tube Run to the Hills et surtout, ce qui reste certainement le meilleur morceau du groupe à ce jour, le superbe morceau épique Hallowed be thy Name, et là tout y est : la tristesse, la rage, les mélodies superbes, les belles parties de guitare...
Je m'aperçois que j'ai zappé le morceau titre : jamais vraiment accroché, c'est pourtant un grand classique du groupe (peut-être même sa chanson la plus connue). L'intro est énorme, celà dit.

Iron Maiden Pieceofmind

Piece of Mind - 1983

Le groupe continue au rythme d'un album par an. Encore une fois un très bon album, entre morceaux plus directs comme la tuerie the Trooper (quel riff, et les ohohohoh :love: ) ou Where Eagle Dare, et d'autres plus recherchés et "progressifs", comme l'excellent et complexe Revelations, ou le morceau épique final To Tame a Land. On a également droit à un morceau plus calme, Still Life. Le reste (Die with your Boots on, Sun and Steel, Quest for Fire) me semble plus anecdotique mais réste néanmoins sympa.

Iron Maiden Powerslave

Powerslave - 1984

On continue dans l'excellent et le "toujours plus recherché et élaboré" avec ce monstrueux Powerslave. Tout d'abord, les deux premiers morceaux, Aces High et 2 Minutes to Midnight, deux excellents morceaux de heavy metal, directs, aux riffs, aux mélodies et aux refrains excellents. Ensuite, les deux derniers morceaux, Powerslave et Rime of the Ancient Mariner, deux morceaux particulièrement longs et élaborés. Powerslave est certainement le morceau maidenien parfait : riff excellent, énergie de tous les instants,refrain superbe, ambiance égyptienne parfaitement retarnscrite (sans en faire des tonnes), sans oublier un magnifique break instrumental. Quant à Rime of the Ancient Mariner, il s'agit d'un morceau très long (peut-être un peu trop, 13 minutes), inspiré d'un poème de Samuel Tayler Coleridge, qui comporte également de superbes mélodies, un excellent refrain, de belles parties instrumentales, ainsi qu'un break très calme avec une narration sur fond de basse et d'arpèges.
Entre temps, on a droit à du très bon heavy metal, qui n'atteint certes pas les mêmes sommets que ces 4 morceaux mais reste très solide.

Iron Maiden Somewhereintime

Somewhere in Time - 1986

Iron Maiden continue dans la voie de la sophistication en incluant des guitares synthé dans sa musique, d'où un album au son très différent de ses prédecesseurs, beaucoup plus moderne, et à l'atmosphère très futuriste. L'album forme un tout homogène, très agréable à écouter mais où au final peu de morceaux se détachent réellement. Citons le tube percutant Wasted Years, ou les excellents Caught Somewhere in Time, Sea of Madness ou Strangers in a Strange Land. Toujours de bons refrains (quoi qu'un peu tous semblables et répétitifs sur cet album), et de superbes paries de guitares, encore plus fouillées et élaborées que précédemment. Finissons sur le superbe morceau final Alexander the Great, encore une superbe fresque épique aux mélodies splendides.

Iron Maiden 7thsonofa7thson

Seventh Son of a Seventh Son - 1988

Le chef d'oeuvre du groupe, très certainement. Premier (et unique) concept album du groupe, sur unn livre d'Orson Scott Card, cet album pousse encore plus loin la sophistication des précédents en intégrant des synthés, qui jouent un rôle très important dans l'atmosphère de l'album. Un album très riche, varié, accrocheur et passionnant de boût en boût. Les tubes hyper accrocheurs comme Monnchild, Can I Play With Madness, The Evil that Men do ou the Clairvoyant cotoient des morceaux plus élaborés comme Ininite Dreams, The Prophecy, The Clairvoyant ou le long et grandiose Seventh Son of a Seventh Son.

Iron Maiden Noprayerforthedying

No Prayer for the Dying - 1990

Bon là ça commence à se gâter. Le guitariste Adrian Smith, principal responsable de la sophistication du groupe, est renvoyé, le leader et bassiste Steve Harris voulant revenir à une musique plus basique et proche des deux premiers albums. Bref fini les morceaux élaborés, les claviers, retour à un heavy rock brut dans le style des albums avec Di Anno au chant, les bonnes chansons, les mélodies et la spontanéité en moins. Bref, un album à oublier.

Iron Maiden Fearofthedark

Fear of the Dark - 1992

Le groupe continue sa traversée du désert. L'album est un peu mieux que le précédent. Il y a quelques excellents morceaux comme Be Quick or Be Dead, le superbe et très calme Afraid to Shoot Strangers, à la structure proche d'Hallowed be Thy Name, et surtout le morceau titre, un grand classique du groupe indispensable des concerts. Mais bon, trois morceaux n'ont jamais fait un album, surtout qu'il y a des trucs bien daubesques sur cet album.

Iron Maiden Xfactor

The X-Factor - 1995

Iron Maiden Virtualxi

Virtual XI - 1998

Je mets ces deux albums ensemble pour gagner du temps. Le chanteur Bruce Dickinson s'en va, remplacé par un quasi-inconnu, Blaze Bailey. Le premier, X-Factor, a des qualités comme une atmosphère sombre, médiévale et gothique assez originale pour le groupe, de bons morceaux come le long et progressif the Sign of the Cross avec ses chants grégoriens. Malheureusement, il est gâché par ses longueurs excessives, pas mal de morceaux peu inspirés, un son pourri et un chanteur à côté de ses pompes. Le suivant, plus simple et direct, est encore moins bon. Un album à oublier hormi quelques titres comme The Clansman.

Iron Maiden Bravenewworld

Brave New World - 2000

Iron Maiden Dod_l

Dance of Death - 2003

Youpi, Bruce Dickinson et Adrian Smith sont de retour au bercail. Et avec eux, le retour du grand Iron Maiden, et du style "progressif" de Somewhere in time et Seventh Son of a Seventh Son. Brave New World est un très bon disque, qui comporte certes quelques longueurs et des refrains parfois un peu répétitifs, mais qui témoigne d'une qualité de composition et d'interprétation retrouvées, et qui est rempli de superbes mélodies comme au bon vieux temps. A noter, la tuerie Ghost of the Navigator, morceau à la fois mélodique, recherché et ultra-puissant et heavy, le très beau Blood Brothers et ses consonnaces celtiques, le splendide the Nomad, qui comporte un refrain magnifique et un break calme qui est certainement le passage le plus beau de toute la discographie du groupe, ainsi que les deux morceaux longs Dreams of Mirrors et The Thin Line Between Love end Hate.

Le suivant, Dance Of Death, est dans la continuité, en moins réussi, avec certains morceaux très basiques et peu inspirés. Tout de même, de très bons morceaux comme l'épique Dance of Death, le splendide Paschendale, le très bon Face in the Sand ou la ballade acoustique (nouveauté pour le groupe) Journeyman.

Iron Maiden Amolad_big

A matter of Life and Death - 2006

Je finis avec le petit dernier, certainement l'album le plus "progressif" du groupe, puisque la plupart des morceaux durent plus de sept minutes. Un album certes pas exempt de défauts : manque de tubes et d'accroche, aspect "bloc compact" duquel rien ne se détache vraiment, mais que j'aime beaucoup, et qui au final s'avère très prenant lorsqu'on se laisse porter par l'ambiance générale. A signaler les excellents the Longest Day et For the Greater Good of God, ainsi que l'original the Legacy, à la longue intro acoustique excellente mais qui malheureusement ne tient pas toutes ses promesses sur la longueur.



LIENS

http://www.ironmaiden.com/
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=73950339



AVIS PERSO


Un groupe gigantesque. Pas forcément mon groupe préféré du style (je prefère Amon Amarth, Equilibrium ou Dark Tranquillity), mais un grand groupe assurément, à la discographie très solide, qui a pour lui son aspect plus "progressif" et recherché que beaucoup de groupes de heavy metal. Un groupe qui a également le mérite d'être encore là après 30 ans de carrière, et de continuer à avancer et à proposer de bons albums.


Voilà[/b]
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